Pourquoi acracy s'appelle acracy ?
On nous le demande parfois. Comme ça, au détour d'une phrase ou à la fin d'un Google Meet, tel Colombo sur le point de quitter la pièce, posant ingénument la question la plus importante de l'interrogatoire.
On comprend votre trouble.
Car "acracy" :
- c’est compliqué à prononcer
- à écrire aussi d'ailleurs
- et on ne sait pas ce que ça veut dire
contredisant ainsi l'immense majorité des best practices en matière de naming.
Dans cet article on va révéler la réponse à cette question qui intrigue les foules, a généré des centaines de subreddits et des théories toutes plus farfelues les unes que les autres : pourquoi acracy s’appelle acracy ?
Commençons par un flashback
On a créé acracy avec l’envie de construire une alternative au modèle d’agence traditionnel. Plus souple et flexible pour les annonceurs, plus rémunératrice et libératrice pour les talents. Plus vertueuse pour tout le monde, quoi.
Le constat était simple : les assets créatifs que les marques produisent sont très différents de ceux d'il y a 10 ans. Moins d’énormes campagnes offline mais une explosion des points de contact à adresser et du nombre de contenus digitaux à créer pour être visibles.
Résultat ? Les marques n’attendent plus la même chose de leurs partenaires créatifs :
- L’accompagnement créatif via les agences se fait de plus en plus au projet (vs. des retainers sur plusieurs années)
- La plupart des marques créent leur agence in-house pour faire des économies d’échelle et garder la maîtrise de la production : plus de 77% des marques tentent l'expérience d'une façon ou d'une autre.
- Les talents trouvent de plus en plus de missions freelance en direct avec les marques
Le modèle acracy
Pour aider les marques à accélérer leur organisation créative on les accompagne sur deux sujets principaux : Talent & Technologie.
Concrètement, cela veut dire qu’on identifie pour elles les meilleurs talents créatifs freelance pour compléter les expertises qu’elles ont en interne. Cela comprend les métiers de la stratégie, du design, de la création, du social media, de la production de contenu ainsi que les expertises transverses comme la gestion de projet par exemple.
Côté tech, on met à disposition des content factories / agences in-house de nos clients une plateforme qui leur permet d’optimiser leur temps de production et de réduire le temps passé en gestion de projet par leurs profils créatifs.
L'un de nos clients le raconte bien mieux que nous ici.
Certes, et donc pourquoi ce nom bizarre ?
Au coeur de notre travail, depuis le premier jour, il y a une volonté : défendre la valeur du travail créatif. Mettre en relation des talents créatifs directement avec les marques, c'est
- soutenir leur indépendance en leur apportant des opportunités qu'iels n'auraient peut-être pas eues autrement
- les protéger, au niveau contractuel comme relationnel
- créer une relation plus transparente où 1/ iels ont le choix, sur ce qu'iels acceptent ou non, 2/ la valeur monétaire produite par leur travail arrive dans leur poche
A l'issue d'un brainstorming fiévreux sur Messenger, sont sorties du chapeau plusieurs propositions donc nous avons globalement honte : Le Paradis du Free, Free Party, et... acracy.
L’acracy ("acratie" en français) c’est une forme d’organisation politique fondée sur le refus de la domination, notamment économique. Une sorte d’anarchie joviale et positive où les balances de pouvoir disparaissent au profit d’un modèle qui prône l'autonomie.
A ce stade, il est important de noter qu'à l’origine d’acracy il y a 2 Planneurs Stratégiques. Il fallait donc absolument que le nom de notre entreprise soit un minimum capilotracté.
Mais la notion d'acratie recouvre tout ce en quoi on croit : être la marque qui joue un rôle d’équilibre des pouvoirs. La marque qui protège les talents et les aide à se développer, pour permettre à cette utopie collaborative d’advenir.
Voilà, vous savez tout.
L'équipe acracy